Au 1er juillet 2006, le parc immobilier de la région Ile-de-France comptait 5.337.000 logements contre 5.166.000 en 2002.
La croissance annuelle 2002 – 2006 a donc été : (5.337.000 – 5.166.000) / 4 = 42750 logements par an soit 0,83 %.
L’objectif fixé pour l’Ile-de-France dans le SDRIF est de 60.000 logements par an soit une croissance de 60.0000 / 5.337.000 = 1,12%.
L’objectif assigné pour le PNR de 62 communes est de 763 logements par an soit une croissance de 763 / 66.000=1,16%.
L’objectif assigné au PNR est donc supérieur à celui assigné à l’Ile-de-France par le SDRIF. Ceci est évidemment surprenant. C’est à l’évidence une contradiction qui semble indiquer une volonté de voir le parc se rallier à la normalité immobilière francilienne, avec le danger à moyen terme de s’y fondre totalement et donc de disparaître.
Cet objectif de croissance immobilière peut faire craindre également une perméabilité du parc à l’OIN du plateau de Saclay qui inclut plusieurs communes du parc : on pourrait y voir une volonté de ne pas enfermer l’OIN dans un périmètre trop fortement établi…
Sans tomber dans l’excès inverse de faire du parc une « réserve naturelle », il semble irresponsable de risquer de ruiner des années d’effort pour préserver la biodiversité et développer des activités artisanales et agricoles parfaitement adaptées à leur environnement.
Le parc a certainement besoin du dynamisme de l’Ile-de-France, mais l’Ile-de-France a besoin des espaces préservés du parc.